L’insécurité et développement du Congo, Défis et perspectives.

C’est à 09h32 minutes de Kinshasa que tout a commencé. Avant d’entrer dans le vif de l’ordre du jour, le modérateur a d’abord fait venir Monsieur l’Abbé Aubin MATONDO pour l’introduction dans la prière.

Ce premier point a été succédé par l’exécution de l’hymne nationale. En suite, a été venue la prise de parole par le professeur Jean René MABWILO qui a représenté le doyen de la faculté de philosophie et histoire, pour le compte du mot d’ouverture.

L’activité a été marquée par quatre conférences. En effet, la première a été donnée par l’étudiant Henry Godefroy MIANDABU de l’Université Omnia Omnibus. Son sujet a porté sur la solidarité congolaise en temps de guerre. Il a commencé par souligner que la situation sécuritaire de la RDC demeure préoccupante, il faut des réflexions pour résoudre ce problème.

Après son analyse du problème, il formule quelques recommandations pour que la solidarité soit un élément aussi important pour le développement : création d’un espace de dialogue et de médiation ; renforcer les capacités de dialogue et de médiation ; renforcer les capacités des organisations locales comme ONG, ASBL ; etc.

Pour la deuxième intervention fut celle Monsieur NSANDEY étudiant à l’Université Loyola de Kinshasa, dont le sujet s’est appesanti sur guerre et pauvreté en RDC : analyse d’une crise devenue chronique. De fait, il commence par dire qu’en RDC, l’on doit parler des guerres et non de la guerre.

Il l’a explicité à travers les différentes troupes de rebelles et guerres constatées dans l’Est du Congo. Alors, au regard des diverses raisons qui peuvent expliquer la pauvreté en RDC, dire que les guerres en sont la seule cause ; ce sera moins prudent. Il y répond par oui et non.

La première réponde se justifie dans la mesure où la guerre détruit l’homme, appauvrit la population, engendre la pauvreté économique etc. De ce fait, pour tenter à sauver le pays de cette situation, il propose ceux qui suivent : restaurer l’autorité de l’Etat et promouvoir le leadership éclairé ; désenclaver le pays à travers la création des routes ; création d’emplois ; etc.

Quant au troisième intervenant Monsieur Adolph de l’université Saint Augustin, sa conférence a eu comme sujet : la promotion de la dignité humaine comme socle du développement du Congo. De sa lecture, il remarque les problèmes du Congo peuvent être résolus de trois façon ci-après : combler les manques de dialogue authentique, de la dialectique de décisions et de la culture. Au dernier, Monsieur l’Abbé Jean Claude de l’université Catholique du Congo, il a réfléchi sur la RDC vers une nouvelle configuration politique ? : Point de vue.

Long qu’il était, cet intervenant a suggéré pour un Congo fort et émergent ces stratégies : mise sur pied d’une monarchie parlementaire ; un référendum pour une nouvelle constitution, transition politique pour l’animation et la formation avec création d’une académie y relative ; création des langues nationales, intronisation du premier Roi congolais ; etc. 

Après toutes celles-ci, est venu le moment de jeu de question-réponse qui s’est prolongé jusqu’à 14h finissant. Pour finir, le professeur Jean René a repris la parole pour clôturer l’activité. Tout a vraiment pris fin avec les prises de photos et le partage du cocktail.